Le problème de l'emploi des jeunes a toujours été préoccupant dans les pays sous développés et risque de le devenir plus particulièrement pour les jeunes médecins Maliens en l'absence d'une meilleure organisation du secteur privé. Celui-ci semble en effet être le seul secteur permettant de faire face aux mieux, aux problèmes de travail des jeunes médecins devant la montée exponentielle du nombre des sortants. La Faculté de Médecine a formé en 6 ans (2000 à 2005) 857 médecins, contre 900 médecins seulement en 27 ans, c'est à dire de 1972 date de sa création à 1999. L'accès au secteur public étant limité, le secteur communautaire représentant un secteur de transit, le chômage risque d'être une carrière pour les nouveaux diplômés médecins. Ce qui serait contradictoire avec la réalité de notre pays où le ratio nombre d'habitants par médecin selon les normes de l'OMS (1 médecin/10 000 habitants) reste toujours non atteint. L'évolution technique elle-même exige le développement de moyens matériels qui suppose des investissements en capitaux et le concours d'un personnel salarié.