L'évolution des performances et des processus de fatigue au cours de sprints intermittents (6-8 s) sur ergocycle est analysée en prenant en compte l'heure de la journée, le sexe et l'agencement des durées de récupération. Les processus de fatigue et de récupération de la puissance maximale anaérobie sont faiblement dépendants des rythmes biologiques et du sexe. Cependant, les femmes présentent une plus grande fatigabilité au cours d'un sprint donné (P < 0,05). L'agencement des périodes de récupération (durée totale identique : agencement de type constant, croissant ou décroissant) modifie le moment d'apparition de la fatigue (P < 0,05) mais la performance moyenne au cours des séries n'est pas affectée. Au regard de l'activité neuromusculaire et de la coordination intermusculaire, l'inflexion des performances en sprints revêt des origines périphériques et centrales.