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L île de la Réunion a été exposée en 2005-2006 à une épidémie majeure d infection à virus Chikungunya, arbovirose transmise par le moustique Aedes Albopictus, qui a atteint plus de 30% de la population. Nous décrivons pour la première fois le devenir d enfants exposés au chikungunya en période anténatale. Nous avons étudié dans deux maternités du nord de l île de la Réunion, entre le janvier 2006 et avril 2006, un registre de 95 femmes ayant accouché de bébés qui ont déclaré des symptômes de chikungunya. Un suivi clinique et biologique des enfants leur a été proposé. Seize enfants ont été…mehr

Produktbeschreibung
L île de la Réunion a été exposée en 2005-2006 à une épidémie majeure d infection à virus Chikungunya, arbovirose transmise par le moustique Aedes Albopictus, qui a atteint plus de 30% de la population. Nous décrivons pour la première fois le devenir d enfants exposés au chikungunya en période anténatale. Nous avons étudié dans deux maternités du nord de l île de la Réunion, entre le janvier 2006 et avril 2006, un registre de 95 femmes ayant accouché de bébés qui ont déclaré des symptômes de chikungunya. Un suivi clinique et biologique des enfants leur a été proposé. Seize enfants ont été infectés en période néonatale : le délai moyen d apparition des signes cliniques néonataux était de 4,1 jours. Les signes cliniques les plus fréquents étaient une fièvre supérieure à 38°C (87,5%), un syndrome algique (94,7%), une éruption (81,2%). Notre étude a mis en évidence une transmission materno-f tale périnatale du virus élevée, et a permis une meilleure connaissance de cette infection chez la mère et l'enfant.
Autorenporträt
Pédiatre Hospitalier et doctorante au sein de l'unité INSERM U1037 à Toulouse, Marlène Pasquet a travaillé en réanimation néonatale et pédiatrique en 2005-2006 au plus fort de l'épidémie à virus Chikungunya. Ce travail est le fruit de l'observation des enfants nés de mères en contact avec cette arbovirose.