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L'anémie des femmes en âge de procréer au Burundi a doublé de prévalence entre 2010 et 2016-2017. Constatant cette évolution contraire aux ODD et aux cibles mondiales de la nutrition, cette étude a pour objectif d'en explorer les facteurs associés. Elle exploite les données de l'Enquête Démographique et de Santé du Burundi (EDSB III), réalisée en 2016-2017. Elle utilise les analyses descriptive et explicative. Les résultats montrent que les principaux facteurs qui influencent l'anémie chez les femmes sont le niveau d'instruction, le niveau de vie du ménage et la province de résidence. Ces…mehr

Produktbeschreibung
L'anémie des femmes en âge de procréer au Burundi a doublé de prévalence entre 2010 et 2016-2017. Constatant cette évolution contraire aux ODD et aux cibles mondiales de la nutrition, cette étude a pour objectif d'en explorer les facteurs associés. Elle exploite les données de l'Enquête Démographique et de Santé du Burundi (EDSB III), réalisée en 2016-2017. Elle utilise les analyses descriptive et explicative. Les résultats montrent que les principaux facteurs qui influencent l'anémie chez les femmes sont le niveau d'instruction, le niveau de vie du ménage et la province de résidence. Ces résultats montrent un problème d'éducation féminine en général et celui de l'éducation nutritionnelle en particulier. Ils montrent aussi les défis imposés par la pauvreté des ménages et la faible capacité de résilience communautaire face à la pénurie alimentaire. Ainsi, la poursuite du programme d'éducation primaire pour tous, ainsi que la scolarisation des filles, les stratégies d'augmentation de la résilience dans les provinces frappées par les aléas climatiques, le soutien aux associations des femmes rurales, etc. semblent être les meilleures voies pour lutter effacement contre l'anémie.
Autorenporträt
Jean François Régis Sindayihebura est un enseignant-chercheur de l'Université du Burundi. Il est Docteur en Démographie depuis septembre 2023, lauréat de la troisième cohorte de l'Ecole doctorale de l'Université du Burundi. Il détient à la base un Master en Démographie obtenu en 2019 à l'IFORD auquel il doit la matière publiée dans cet ouvrage.