En Afrique Noire, le combat des Femmes pour le développement est fonction d'une arène où les identités ne sauraient se noyer dans des débats d'inégalités, ni genres dans des rapports de domination et de subordination. Ce combat passe nécessairement par la lutte contre l'illettrisme, la corruption et la pauvreté, quelles que soient leurs métamorphoses. Consciente de l'heureux aboutissement de ce combat qui se déroule dans une Afrique subsaharienne en contexte de mutations et de globalisation, Christine Botchi Morel mène la présente recherche à partir d'une problématique qui cerne de près l'articulation entre, d'une part, l'un des aspects anthropologiques les plus transversaux de l'existence socio-économique et culturelle, le contexte matrimonial de l'aire culturelle ajatado et, d'autre part, le bien-être pérenne. Loin de proposer une panacée aux divers maux qui continuent de ruiner l'Afrique Noire, l'auteur de cet essai tripartite voudrait cheminer avec les acteurs, chercheurs et experts en développement tout en se préoccupant chaque fois plus des vraies questions que des vraies réponses.