La sous représentation des femmes dans les instances décisionnelles locales est un problème qui affecte la démocratie participative. En Côte d'Ivoire, la proportion des femmes dans les instances décisionnelles locales est très faible 59 ans après qu'elles aient obtenu le droit de vote et d'être éligibles. Aujourd'hui, avec la dynamique de décentralisation dans laquelle se situe l'État ivoirien, c'est-à-dire impulser le développement local, il est important que l'on s'attelle à relever la proportion des femmes dans les lieux de pouvoir local pour leur permettre de contribuer au développement de leur collectivité en participant à la prise de décision. Pour améliorer cette situation problématique, le Québec nous a servi de cadre de référence. En effet, l'expérience québécoise en matière d'amélioration de la représentativité des femmes dans les instances décisionnelles locales repose essentiellement sur le cumul des stratégies institutionnelles, communautaires et politiques soutenues par une ferme volonté du gouvernement, qui inscrit l'égalité entre les femmes et les hommes au coeur de toutes ses actions. Ce qui permet au Québec d'être aujourd'hui, chef de file en matière d'égalité.