En 396 avant JC, Kyniskade de Spartes est consacrée première championne olympique. Depuis, la femme est plus présente dans le spectacle mais elle est toujours invisible dans l'espace de décision. Cette situation n'est ni légitime ni légale et s'écarte de la vision de Coubertin. Les Nations Unies tout comme les chartes régionales ou nationales sur la démocratie invitent le Comité International Olympique (CIO) et les Confédérations nationales à impliquer la femme. La devise "Citius, Altius, Fortius" fait de l'olympisme un mouvement vers le meilleur. Le CIO le comprend et intègre dans sa Charte le principe d'égalité. Il s'est donné les moyens de donner vie au principe. Une conférence se tient tous les ans sur le thème femme et sport. L'expérience montre cependant que le combat pour la visibilité est une conquête à faire par des plaidoyers et confrontations. Ce combat interpelle tous les acteurs du sport et de la démocratie. Les femmes sont naturellement invitées à se mettre en première ligne, parce qu'il s'agit de leur droit. Ce combat s'adosse sur des arguments puissants et se fait d'abord dans l'intérêt du sport et du développement.Il ne peut être que victorieux.