C'est un honneur immérité que de préfacer ce recueil de "femmes asturiennes illustres" et, plus encore, d'y figurer aux côtés de personnalités prestigieuses et importantes du monde scientifique, artistique, littéraire et autre. Son auteur, Feliciano Robles Blanco, retraité, est né à El Torno, dans la vallée du Jerte, à Cáceres, dans une famille modeste liée à l'élevage. Chevrier dans son enfance, il ne manque pas l'occasion d'aller à Manresa pour apprendre un métier chez un parent, encouragé par ses professeurs qui voient en lui un talent inexploité. Une fois en Catalogne, il combine travail et études, d'abord en génie industriel, puis en sciences de l'éducation. Les concours et l'amour le conduisent à Séville, où il obtient un poste de professeur de lycée et épouse une Sévillane, mariage dont il aura deux enfants ; curieusement, son épouse est la fille d'une Asturienne née à Oviedo. Feliciano Robles a toujours été attiré par l'avenir "parce que les historiens sont déjà là pour étudier le passé", dira-t-il lui-même. Au milieu des années 60, l'Espagne commence à s'ouvrir aux nouveautés venues de l'étranger, et Feliciano n'y est pas étranger.