46,99 €
inkl. MwSt.
Versandkostenfrei*
Versandfertig in 1-2 Wochen
payback
23 °P sammeln
  • Broschiertes Buch

L'État postcolonial en RDC reprend la dualité coloniale entre un centre administratif, industriel et commercial à Kinshasa et un secteur minier industriel au Katanga. Cette opposition structurera fondamentalement à la fois l'État central du Congo Indépendant et la résistance contre ce même État. Cette résistance prit une forme différente au Sud du Katanga, terroir des "Tigres" katangais qui, à partir depuis la secession katangaise jusqu'à la chute de Mobutu en 1997 ont symbolisé la lutte militaire contre l'État central; et au Nord Katanga où le mouvement de Laurent Kabila incarnait une forme…mehr

Produktbeschreibung
L'État postcolonial en RDC reprend la dualité coloniale entre un centre administratif, industriel et commercial à Kinshasa et un secteur minier industriel au Katanga. Cette opposition structurera fondamentalement à la fois l'État central du Congo Indépendant et la résistance contre ce même État. Cette résistance prit une forme différente au Sud du Katanga, terroir des "Tigres" katangais qui, à partir depuis la secession katangaise jusqu'à la chute de Mobutu en 1997 ont symbolisé la lutte militaire contre l'État central; et au Nord Katanga où le mouvement de Laurent Kabila incarnait une forme plus avancée de lutte politique pour la création d'une société alternative. Pourtant, ces deux oppositions reflétaient en même temps la structure qu'elles combattaient. L'arrivée au pouvoir de Joseph Kabila inaugure non seulement la fin de la génération politique post-indépendance mais également la fin de l'État postcolonial. Dès lors, au milieu de multiples guerres et conflits, le pays cherche sa nouvelle structure, mais recrée toujours des mémoires multiformes du regime postcolonial et de ses résistances internes.
Hinweis: Dieser Artikel kann nur an eine deutsche Lieferadresse ausgeliefert werden.
Autorenporträt
Erik Kennes, PhD, a travaillé a Kolwezi (RDC) comme professeur de Philosophie en 1986-1988, avant de rejoindre l'Institut de Politique et de Gestion du Développement (Université d'Anvers) et ensuite la section Histoire du Temps Présent du Musée Royal de l'Afrique Centrale à Tervuren, Belgique. Il travaille actuellement à Kinshasa.