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Pourquoi la dépense éducative reste-t-elle minimale au Pérou, là où l'éducation est l'enjeu majeur des campagnes électorales ? Pourquoi les jeunes français accumulent-ils des diplômes de valeur incertaine, qui ne protègent pas du déclassement ? Plus généralement, pourquoi la dépense éducative ne semble-t-elle pas toujours correspondre aux aspirations des ménages ? Cet ouvrage répond à ces questions en faisant l'hypothèse que la propensité à payer pour l'éducation est endogène, et croît brutalement avec le niveau d'éducation des parents. Dans ce cas, l'émergence d'une majorité politique en…mehr

Produktbeschreibung
Pourquoi la dépense éducative reste-t-elle minimale au Pérou, là où l'éducation est l'enjeu majeur des campagnes électorales ? Pourquoi les jeunes français accumulent-ils des diplômes de valeur incertaine, qui ne protègent pas du déclassement ? Plus généralement, pourquoi la dépense éducative ne semble-t-elle pas toujours correspondre aux aspirations des ménages ? Cet ouvrage répond à ces questions en faisant l'hypothèse que la propensité à payer pour l'éducation est endogène, et croît brutalement avec le niveau d'éducation des parents. Dans ce cas, l'émergence d'une majorité politique en faveur de dépenses éducatives élevées dépend de la distribution initiale de capital humain et du mode de financement. La première partie de ce livre présente des éléments empiriques corroborant le caractère endogène des préférences pour l'éducation au Pérou. La seconde partie compare la capacité de différents systèmes de financement (public, privé, semi-public...) à réduire la pauvreté et faciliter la convergence vers le développement. La troisième partie traite de l'accumulation des diplômes, du phénomène du déclassement massif et du sous financement des formations universitaires en France.
Autorenporträt
Né en 1980, Paul Cahu est macroéconomiste, spécialiste des questions d'éducation.Après un doctorat de sciences économiques à l'Université Paris 1, il travaille à la Direction Générale du Trésor en France.Depuis 2009, il est économiste à la Banque Mondiale, où il s'occupe de qualité de l'éducation dans les pays de l'ex bloc soviétique.