Le Burkina Faso, pour contribuer à son développement, a voté des lois portant CODE FORESTIER et ratifié des conventions et bien d'autres textes sur la conservation de la nature et des ressources naturelles. A cet effet, plusieurs forêts et parcs ont été classés. Cependant, ces forêts classées, dont celle de Dindéresso, connaissent des activités anthropiques telles que l'abattage des arbres, le braconnage, l'agriculture, le pâturage etc. dues à l'installation des populations venues des zones arides à la recherche des terres propices à l'agriculture. La forêt classée de Dindéresso connait une deuxième situation qui contribue a sa déforestation, celle de sa position périurbaine avec la ville de Bobo-Dioulasso. Gérée par un projet en vue de sa reconstitution et sa protection, la forêt classée de Dindéresso peine à sortie de sa situation dégradante. Bien que les populations procurent des bénéfices des ressources de cette forêt, elles estiment tout de même qu'elle devrait servir pour à l'agriculture et l'élevage et donc continuent clandestinement à mener des activités compromettant les efforts du projet mis en place pour que cette forêt contribue au développement de la localité.