Cet ouvrage présente une analyse très originale de l'investissement agrégé dans un contexte d'ouverture économique et de fuite massive et continue de capitaux en zone CEMAC entre 1978 et 2007, en adoptant une approche en panel auto-régressif. Des estimations robustes sur la période d'étude à l'aide de la méthode des moments généralisés en système (MMGS) de Blundell et Bond (1998), il en ressort que la fuite des capitaux affecte négativement et significativement l'investissement en Afrique Centrale et que le crédit au secteur privé est le déterminant le plus important de la fonction d'investissement dans cette zone. Ces résultats et bien d'autres encore, font ainsi l'objet d'analyses économiques afin d'une part, de minimiser le stock de la fuite des capitaux, et d'autre part, d'assainir le climat des affaires et des investissements dans cette sous-région.