Le débat sur l'équilibre entre l'absence d'un système intégré de soins de santé mentale communautaires, les soins obligatoires et les droits et libertés individuels dans le contexte des maladies mentales graves n'est pas nouveau. Il contient un équilibre délicat et changeant entre les droits et les obligations. L'évolution de la loi sur la santé mentale de l'Ontario est discutée en illustrant comment le système de santé mentale actuel a évolué, les personnes malades et non traitées résidant dans des communautés. Les déficiences sont mises en évidence dans l'application de la législation sur la santé mentale aux situations des personnes souffrant de psychose persistante, qui sont traitées sans collaboration, qui n'ont pas la perspicacité que les symptômes de la psychose peuvent provoquer et qui ont une interface chronique avec le système de justice pénale. Une initiative interministérielle du gouvernement de l'Ontario - les comités de coordination des services humains et de la justice - est au centre de la recherche. Cette convergence unique des soins de santé, du système de justice pénale, des prestataires de services communautaires et des parties prenantes a été mandatée pour discuter de leurs clients communs en matière de prévention, de conception du système, d'intervention en cas de crise et d'intervention communautaire, d'évaluation des tribunaux et de gestion des cas. Les conséquences latentes de cette convergence politique sont discutées.