La rareté d'occurrence ainsi que les effets ravageurs d'un tsunami sont deux caractéristiques qui poussent à s'intéresser de plus près à ce phénomène certes bien connu de la communauté scientifique mais trop peu des populations littorales mondiales. Certes, depuis 2004 et le tsunami Indonésien, les choses évoluent et une prise de conscience planétaire s'installe. Pour le bassin Méditerranéen et les côtes françaises en particulier, cette présente étude démontre d'une part la mise en place de dispositifs de détection perfectionnés afin de prévenir au mieux les évènements potentiellement tsunamigènes mais également d'autre part un manque de prévention par les autorités compétentes des populations exposées. Un questionnaire administré à la population niçoise permettra de mettre en évidence les lacunes du système général de protection de la population et des pistes de réflexion concernant des améliorations à apporter seront proposées.