Le Cameroun est une merveilleuse curiosité. L'une des rares au monde où, l' (a)gouvernance est l'option la mieux partagée et assumée de tous. C'est extraordinaire de voir comment l'ensemble des acteurs de la vie d'une nation, sont amenés à évacuer des institutions de reproduction (politique, économique, sociale, démographique, culturelle...), les enjeux du développement pour en faire des instruments de dévotion et de soumission graduelle. Le débat autour de la modernisation y est un fâcheux tabou qui peut susciter des dynamiques sectorielles rétrogrades que l'on épouse avec la dernière énergie. Ne rien faire pour perpétuer une façon de faire, y est la chose la plus accessible : " preuve " d'un " envoûtement collectif ".