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Etude scientifique de l année 1998 dans le domaine Gestion d'entreprise - Personnel et Organisation, Université de Nice-Sophia Antipolis (Unbekannt), langue: Français, résumé: Inhaltsangabe:Introduction: Le développement, à la fin du XIXe siècle, des grandes entreprises, s est caractérisé par un double constat. D une part, par la présence d un actionnariat tellement dispersé que les actionnaires semblent avoir perdu tout contrôle de leur patrimoine au profit des dirigeants. D autre part, par une prise de conscience du rôle joué par les managers professionnels dans le fonctionnement des grandes…mehr

Produktbeschreibung
Etude scientifique de l année 1998 dans le domaine Gestion d'entreprise - Personnel et Organisation, Université de Nice-Sophia Antipolis (Unbekannt), langue: Français, résumé: Inhaltsangabe:Introduction:
Le développement, à la fin du XIXe siècle, des grandes entreprises, s est caractérisé par un double constat. D une part, par la présence d un actionnariat tellement dispersé que les actionnaires semblent avoir perdu tout contrôle de leur patrimoine au profit des dirigeants. D autre part, par une prise de conscience du rôle joué par les managers professionnels dans le fonctionnement des grandes entreprises à actionnariat diffus. Ces managers diffèrent substantiellement dans leur approche comparativement aux dirigeants propriétaires.
Les problèmes posés par cette forme organisationnelle étaient d ores et déjà soulevés au XVIIIe siècle. Adam Smith (1776) reconnaît que " les dirigeants de ces sortes de compagnie étant les régisseurs de l argent d autrui plutôt que de leur propre argent, on ne peut guère s attendre qu ils y apportent cette vigilance exacte et soucieuse que les associés d une société apportent souvent dans le maniement de leurs fonds. Tel que les intendants d un riche particulier, ils sont portés à croire que l attention sur les petites choses ne conviendrait pas à l honneur de leurs maîtres, et ils se dispensent très aisément très aisément de l avoir. Ainsi, la négligence et la profusion doivent toujours dominer plus ou moins l administration des affaires de la compagnie. C est pour cette raison que les compagnies par actions (...) ont rarement été en état de soutenir la concurrence entre les particuliers qui se sont aventurés dans le même commerce. Aussi ont-elles très rarement réussi sans l aide d un privilège exclusif, et souvent encore n ont pas réussi même avec cette aide. Sans privilège exclusif elles ont ordinairement mal dirigé le commerce dont elles se sont mêlés: Avec le privilège exclusif, elles l ont mal dirigé et l ont comprimé tout à la fois ".
Les problèmes de la séparation entre la propriété et le pouvoir décisionnel allaient resurgir avec la publication du célèbre ouvrage de Berle et Means (1932), The modern corporation and private property, dans lequel ils affirment que les dirigeants poursuivent des objectifs qui peuvent différer notablement de ceux poursuivis par les actionnaires. La conséquence attendue de cette divergence est une moindre performance pour les entreprises de type managérial par rapport aux entreprises dont le capital est concentré dans les mains d un propriétaire unique.
Cette question ne faisait l objet d aucun traitement spécifique dans la théorie économique standard dés lors qu elle considère la firme comme une " boite noire ". En effet, dans la quasi-totalité des modèles de la micro-économie, en particulier la théorie de l équilibre général, la firme est pensée en tant qu instrument d analyse plutôt qu objet d analyse à part entière.
Représentée de la sorte, " la firme néoclassique n est pas une organisation. Elle n occupe aucun espace, ne connaît aucun délai de réaction - La théorie ne fait aucune différence entre les différentes qualifications. Le travail d organisation, de gestion et de direction ne fait pas l objet d un traitement séparé ". L entreprise est souvent confondue avec l entrepreneur dont l unique objectif est la maximisation du profit.
Dans la foulée de l ouvrage de Berle et Means, de nombreux auteurs remettent en question les postulats de la théorie économique néoclassique et proposent de nouveaux modèles de comportement de la firme qui ne sont plus centrés exclusivement sur les objectifs des actionnaires mais prenant aussi en considération les objectifs des dirigeants d où l appellation de " théorie managériale de la firme ".
La prise en considéra...