De tout temps, Bago fut une terre promise : ''un eldorado'' pour ses habitants qui forment une mosaïque d'ethnies venues de tous les coins du pays et surtout des contrées voisines de l'est et de l'ouest. Pour certains, les autochtones, cela fait tellement longtemps que les origines restent encore à établir. Ce que j'ai essayé de retracer, par des recherches de tout bord. S'agissant des derniers venus, ce sont les mouvances politiques des années 1990 qui déclenchèrent leur déplacement vers Bago. Les autochtones, premiers habitants du village avaient accueilli à bras ouverts les immigrants de dernières heures et tous vivent dans un premier temps, dans un climat de convivialité, de fraternité et de paix. Mais il est à craindre des conflits du domaine foncier car déjà naissent ça et là quelques frictions entre les autochtones et les nouveaux arrivants qui, hier, avaient supplié les premiers de leur trouver un lopin pour leur subsistance, mais, qui, aujourd'hui, s'érigent en donneurs de leçons sur l'appartenance de terre en oubliant le principe qui déclare que la terre appartient aux premiers occupants.