Cette étude rétrospective visait à évaluer l'impact de l'hépatotoxicité induite par la chimiothérapie néoadjuvante sur les patients atteints de métastases hépatiques d'origine colorectale. Les chercheurs ont analysé les dossiers de 50 patients sur une période de quatre ans et six mois.Les patients ont été traités avec différentes formes de chimiothérapie néoadjuvante, principalement le protocole FOLFOX (74%), suivi de FOLFIRI (16%) et XELOX (4%). Dans certains cas, des thérapies ciblées ont également été utilisées. L'examen histologique du foie non tumoral a révélé la présence de lésions hépatiques, notamment de stéatose hépatique (56%), de stéatohépatite (4%), de syndrome d'obstruction sinusoïdale (66%) et d'hyperplasie nodulaire régénérative (6%). L'étude a montré une corrélation entre l'utilisation de l'irinotécan en chimiothérapie néoadjuvante et le développement de la stéatohépatite. De plus, la présence de stéatose, stéatohépatite et syndrome d'obstruction sinusoïdale était associée à une augmentation de la morbidité postopératoire. Cependant, aucune corrélation n'a été observée entre les lésions chimio-induites et la survie globale des patients.
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