Les antigènes de groupes sanguins érythrocytaires peuvent être responsables d'une allo-immunisation anti-érythrocytaire et d'accidents immuno-hémolytiques lors de transfusion ou de grossesse. Ces antigènes varient en fonction des populations et diffèrent d'un individu à un autre. La transfusion des populations africaines est complexifiée par l'absence d'antigènes "publics", l'expression d'antigènes "privés" et partiels en particulier pour le système RH. L'étude des systèmes de groupes sanguins chez les donneurs de Bamako a confirmé l'efficacité de la stratégie du génotypage multiplex incluant des polymorphismes d'appels pour identifier des donneurs rares. L'exploration du RH par séquençage chez les Dogons et Peulhs de Mopti met en évidence que la diversité allélique et la fréquence de certains allèles RH sont fonction de l'ethnicité. Un nouvel haplotype RHD*DIVa/RHCE*ceTI(D2) associant un allèle RHD*DIVa codant pour un antigène RhD partiel, des antigènes Rhce potentiellement partiels, et une réactivité partielle anti-RhC, a été identifié chez les Dogons. Des orientations stratégiques en fonction du contexte local ont été identifiées pour l'évolution de la transfusion au Mali.
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