La caractérisation des propriétés matérielles basée sur le dialogue essai-calcul requiert des précautions quant à la prise en compte des grandeurs physiques mises en jeu, aussi bien mesurées que calculées. Ce travail traite de l'identification de propriétés élastiques, pouvant être homogènes ou hétérogènes, isotropes ou anisotropes, en exploitant des mesures de champs. Cela nécessite l'utilisation de méthodes adaptées à la richesse de ces mesures et soulève les problématiques de la prise en compte de mesures perturbées et du choix des hypothèses de calcul. Un premier volet aborde le filtrage des perturbations de mesure en amont de l'étape d'identification avec l'outil d'approximation diffuse. Dans le second volet, une méthode d'identification inverse à partir d'essais quasi-statiques a été développée. La méthodologie tient compte du caractère incertain des mesures, dès sa formulation. Basée sur les principes de l'erreur en relation de comportement modifiée, la méthode utilise l'ensemble des informations théoriques et expérimentales disponibles. Elle gère également l'absence d'informations sur les conditions aux limites, amenant à résoudre des problèmes éléments finis non standards.