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Sans doute le provençal et le niçois sont les langues menacées, les langues en péril. Ce qui est vraiment nouveau, c'est une nouvelle atmosphère qui naît autour des identités régionales, les nouvelles tendances qui apportent l'espoir que ces langues et cultures vont survivre, ce qui n'est pas de tout certain aujourd'hui. À travers des siècles le français est devenu la langue de la civilisation, de la haute pensé, tandis que les " patois " ont été dévalorisés, ils ont devenu des langages rétrogrades des paysans, avec un sens péjoratif. La diversité linguistique et culturelle doit impérativement…mehr

Produktbeschreibung
Sans doute le provençal et le niçois sont les langues menacées, les langues en péril. Ce qui est vraiment nouveau, c'est une nouvelle atmosphère qui naît autour des identités régionales, les nouvelles tendances qui apportent l'espoir que ces langues et cultures vont survivre, ce qui n'est pas de tout certain aujourd'hui. À travers des siècles le français est devenu la langue de la civilisation, de la haute pensé, tandis que les " patois " ont été dévalorisés, ils ont devenu des langages rétrogrades des paysans, avec un sens péjoratif. La diversité linguistique et culturelle doit impérativement devenir le mot clé ainsi que la France doit faire du plurilinguisme l'une de ses priorités, bien entendu à condition qu'on veut préserver cette diversité . En France, ce n'est pas facile, à cause de l'héritage centralisateur français. Mais les Français aussi se rendent compte que seule la promotion du plurilinguisme, c'est-à-dire la reconnaissance de la diversité linguistique, permet d' assurer une place au français comme aux autres langues.
Autorenporträt
Né en 1977 en Croatie, il étudiait la langue et la littérature française et allemande et en suite Hautes études européenes et internationales à l'Institut Européen à Nice.De 2005 à 2011 travaillait dans le Ministère des affaires étrangères et européennes et depuis 2011 comme chef adjoint du Cabinet du Premier Ministre, Gouvernement Croate.