Cet ouvrage est le résultat d'une réflexion menée au cours de mon parcours à la maitrise en science politique. Le souci de cet essai fut, dès les débuts, de faire en sorte de trouver une voie qui permettrait la coexistence d'un parcours éthique et d'un rapport au pouvoir sain. Inspiré par les derniers cours de Foucault au Collège de France ainsi que par la lecture deuleuzienne de Spinoza, nous tentons de proposer la vision d'une subjectivité qui soit libre de toutes velléités autoritaires. En effet, cette vision du sujet sans sujet ouvre des pistes de réflexion sur les rapports intersubjectifs, plus particulièrement ceux qui mettent en scène des relations de pouvoir. Le souci demeure celui de penser le processus éthique en dehors de toutes formes de coercition. L'éthique spinoziste offre selon nous une piste dans cette réflexion. Elle offre surtout les possibilités du vivre ensemble nécessaire à la vie démocratique.