Si l'image est certes le substitut du réel mais non son équivalent, on ne peut néanmoins rester indifférent au gap quelquefois profond qui peut s'observer entre, d'une part, l'image diffusée des entreprises publiques (ou privées) par les médias et, d'autre part, leur identité réelle captée par nos sens dans des conditions normales de perception. Aussi, y-a-t-il une énigme qui convoque élucidation, lorsque les médias présumés miroirs de la société sont totalement décalés des faits objectivement observables. Quel lien existe-t-il précisément entre l'image objective des entreprises publiques et leur image diffusée ? Quels sont ainsi, à travers ce lien, les facteurs déterminants de l'image des entreprises publiques, et bien aussi des établissements ou des services publics en RD Congo ? Capital immatériel dont l'enjeu est de plus en plus reconnu, étant donné que des portes s'ouvrent ou se ferment selon l'image portée, les facteurs déterminants de la construction de l'image ou, au pire, de sa déconstruction sont au coeur de la présente étude. D'où l'exploration des propriétés structurelles et dynamiques du système médiatique en RD Congo particulièrement, et quelquefois ailleurs.