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Cette thèse de doctorat rapporte une étude de la réponse immunitaire locale et de ses liens avec la réponse systémique, chez la Drosophile. La réponse systémique, à l'échelle de l'organisme, est induite dans le corps gras en présence de bactéries dans la cavité générale alors que la réponse locale est mise en place en cas d'accumulation de bactéries au contact d'un épithélium. Au cours de ma thèse, j'ai d'une part caractérisé un nouveau mode d'infection locale, par voie génitale, induisant une réponse à la fois locale et systémique en absence de bactéries dans la cavité générale. Mes résultats…mehr

Produktbeschreibung
Cette thèse de doctorat rapporte une étude de la réponse immunitaire locale et de ses liens avec la réponse systémique, chez la Drosophile. La réponse systémique, à l'échelle de l'organisme, est induite dans le corps gras en présence de bactéries dans la cavité générale alors que la réponse locale est mise en place en cas d'accumulation de bactéries au contact d'un épithélium. Au cours de ma thèse, j'ai d'une part caractérisé un nouveau mode d'infection locale, par voie génitale, induisant une réponse à la fois locale et systémique en absence de bactéries dans la cavité générale. Mes résultats indiquent que le peptidoglycane bactérien est le signal induisant la réponse systémique. D'autre part, j'ai étudié la fonction du gène PGRP-LA. Les PGRP sont des régulateurs et des effecteurs de la réponse immunitaire chez les animaux. L'analyse du transcriptome de trachées larvaires suggère que PGRP-LA participe au maintien d'un niveau basal d'immunité locale. Ma thèse apporte donc des informations sur la réponse immunitaire dans les trachées et l'appareil génital ainsi que sur la communication entre épithélium génital et corps gras lors d'une infection.
Autorenporträt
Après une Licence et une Maîtrise en Biologie Moléculaire et Cellulaire à l''Ecole Normale Supérieure de Lyon, Mathilde Gendrin a rejoint l''Université Paris 6 pour un Master 2 de Biologie Moléculaire et Cellulaire (Parasitologie) et une thèse dans l''Ecole doctorale "Complexité du vivant". Elle réalise un postdoctorat à Imperial College (Londres).