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La nappe phréatique de la plaine de Kairouan est alimentée par l'infiltration des eaux de crues des oueds Zeroud et Merguellil. Mais à partir de 1982, des barrages ont été construits sur ces oueds afin d'assurer l'écrêtement des crues, l'irrigation et la recharge artificielle de la nappe à partir des lâchers. Pour évaluer l'impact de ces ouvrages sur les écoulements et la recharge, un modèle intégré des écoulements de surface et souterrains a été élaboré. Les résultats du calage montrent que le modèle s'adapte bien au régime de propagation des crues naturelles et artificielles (lâchers). Les…mehr

Produktbeschreibung
La nappe phréatique de la plaine de Kairouan est alimentée par l'infiltration des eaux de crues des oueds Zeroud et Merguellil. Mais à partir de 1982, des barrages ont été construits sur ces oueds afin d'assurer l'écrêtement des crues, l'irrigation et la recharge artificielle de la nappe à partir des lâchers. Pour évaluer l'impact de ces ouvrages sur les écoulements et la recharge, un modèle intégré des écoulements de surface et souterrains a été élaboré. Les résultats du calage montrent que le modèle s'adapte bien au régime de propagation des crues naturelles et artificielles (lâchers). Les flux de recharge estimés sont corroborés par les remontées piézométriques mesurées. Le modèle a été ensuite utilisé pour simuler l'évolution de la nappe sur 30 années de mesures hydrométriques avant et après la construction des barrages. L'objectif étant de quantifier le gain de recharge occasionné par les ouvrages. L'aptitude du modèle à prendre en compte les perturbations des régimes d'écoulements autorise son utilisation pour la prévision sur le long terme (2050) de l'impact des règles de gestion des retenues sur l'évolution des ressources en eau dans la plaine.
Autorenporträt
Dr Yahaya NAZOUMOU est hydrogéologue, Chef de Département de Géologie de l'Université A. Moumouni de Niamey au Niger. Ses travaux portent sur les impacts des aménagements hydrauliques et des changements climatiques sur les ressources en eau en zones semi-arides. Il a soutenu sa thèse de Doctorat en 2002 à l'Université de Tunis El Manar (Tunisie).