Le Sénégal, à l''instar des pays africains arides et semi-arides, est confronté à des problèmes d''une démographie galopante et de pénurie d''eau. Cette situation a favorisé l''exode rural et, de ce fait une insécurité alimentaire autour des centres citadins. Pour pallier cette situation, l''agriculture urbaine et périurbaine s''est beaucoup développée ces dix dernières années. L''agriculture urbaine et périurbaine est pratiquée au niveau d''une zone aux conditions hydrologique et climatique favorables: les Niayes. L''exploitation des eaux de la nappe ou Céanes pour l''irrigation des champs a provoqué des intrusions d''eaux salines qui ont décliné la qualité des eaux d''irrigation. Notre étude porte sur une partie de la zone des Niayes qui se trouve à Pikine (Dakar-Sénégal). Ce site est caractérisé par l''utilisation de trois types d''eaux d''arrosage: eaux de la nappe (céanes), eaux usées brutes, eaux de mélange (eaux de la nappe et eaux usées brutes. Cette étude montre que les eaux usées peuvent constituées une alternative pour l''irrigation des champs à cause de sa richesse en éléments fertilisants. Cependant, son utilisation brute présente des risques de contamination de la nappe.