A Bamako, une prise de conscience sur la pollution de l'air est de plus en plus visible. La croissance démographique, la demande accrue de moyens de transport vétustes et l'utilisation des carburants très soufrés jugulés à la mauvaise organisation de l'espace urbain, l'état dégradé des infrastructures routières et l'absence de norme fixant les seuils à ne passer, entraînent une croissance significative de la pollution de l'air dans le L'objectif principal de l'étude vise analyser les impacts du trafic autoroutier sur la qualité de l'air à Bamako. L'approche méthodologique a consisté à faire la revue de la littérature, à élaborer les questionnaires et les guides d'entretien. L'échantillonnage aléatoire simple a été utilisé. L'étude nous a permis d'avoir des résultats suivants : les PM10 et les PM2.5 sont des polluants atmosphériques dominants. Le dioxyde de soufre est également présent dans l'air en janvier et le dioxyde d'azote également, en quantité insuffisante pendant les mois de janvier, mai et août, mais très élevée en avril.