Dans notre travail scientifique, nous avons essayé de montrer que la présence des femmes dans les médias pose énormément des problèmes tant dans les pays développés que sous-développés comme si elles sont incapables de gérer ce secteur. En RDC en général et au Sud-Kivu en particulier, cette problématique est toujours à la une dans plus de 80 % des médias à caractère Etatique, commercial que communautaire alors que la femme est et reste le pivot, actuellement de toute structure qui veut promotrice des droits de l'homme. Les textes et autres instruments juridiques nationaux reconnaissent à la femme les mêmes droits que l'homme et la violation manifeste de ceux-ci constitue une infraction à l'égard de cet être longtemps oublié dans les actions de développement. Contrairement à beaucoup des médias en province, AFEM implique la femme en général et la femme journaliste en particulier dans les activités qu'elle réalise au quotidien en vue de contribuer à sa promotion et à sa dignité, gage de développement.