La RDC offre un marché de taille aux investisseurs potentiels, mais la mise en valeur de ses potentialités a été incontestablement entravée par la faible dotation du pays en infrastructures. Tant du point de vue de la qualité que de la quantité, la RDC est en retard par rapport à plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne dans le domaine des infrastructures notamment. Le déficit en infrastructures des pays pauvres est en effet criant et hypothèque leur décollage économique. En Afrique noire, les besoins d'investissements en infrastructures représentent en moyenne 5 à 6% du PIB [Banque Africaine de Développement, 2021]. En RDC, les infrastructures de base sont en ruine. Entre temps, les dépenses en capital [routes, ponts, chaussés, travaux anti érosifs, etc.] ne représentent que 0.9 % du PIB en 2021 et une moyenne de 1.1 % pour la période 1975-2021. La taille optimale de l'Etat, quand à ce, est inexistante.