Au Maroc, la pénurie des ressources en eau est aggravée par la détérioration de leur qualité sous l'effet des rejets polluants liquides et solides. Dans ce contexte, la plaine de Martil, renfermant dans son sous-sol un potentiel hydrique important, subit actuellement une pression anthropique de plus en plus inquiétante. La morphologie et la structure géologique facilitent le transfert des polluants dans le système aquifère. À défaut d'être traitées, les eaux usées de la ville ne sont actuellement (2011) collectées que partiellement et déversées dans la nature sans aucun traitement. Pour évaluer la contamination microbienne et l'état physicochimique de la nappe de la Commune, une étude a été menée durant une année (2010-2011). Un total de 15 puits a été retenu pour des analyses bactériologiques et physicochimiques des eaux souterraines. Des analyses bimestrielles de coliformes totaux (CT), coliformes fécaux (CF) et streptocoques fécaux (SF), ont été réalisées. Des paramètres physico-chimiques, ont été également déterminés comme le pH, la conductivité électrique, le total des solides dissous, la salinité, l'oxygène dissous, la turbidité, la dureté totale et autres paramètres