Depuis 1815, l'ingérence politique est une composante incontournable des relations internationales. Tour à tour encensée, calomniée, controversée, elle met au jour les limites du modèle inter-étatique sur lequel s'est construit l'Organisation des Nations Unies. En tentant de comprendre les dynamiques profondes qui ont conduit aux paradoxes de l'ingérence, l'auteur s'essaie à repenser la nature même du jeu politique international et remet en cause l'omniprésence de l'État sur la scène mondiale. S'aidant des outils de la philosophie politique et de l'anthropologie du pouvoir, il propose une vision d'une cosmopolitique basée sur l'irréductibilité de l'individu comme acteur des relations globalisées