La tenue au flux des traitements de surfaces optiques constitue aujourd'hui un enjeu majeur pour le développement des lasers de puissance à courtes durées d'impulsion. L'étude des interactions laser-matière en régime sub-picoseconde a montré que l'initiation de l'endommagement laser est le résultat de processus d'excitation fortement non-linéaires (photoionisation, ionisation par impact et avalanche électronique). Dans cette thèse nous nous sommes intéressés à l'étude de l'endommagement et de la réaction du matériau après cette initiation en fonction de différents paramètres laser (longueur d'onde, durée d'impulsion, fréquence de répétition...), ceci dans l'objectif de mieux comprendre les mécanismes complexes de l'endommagement, identifier des lois d'échelles pertinentes pour les applications, et permettre la conception de nouvelles optiques avec des résistances aux flux et des durées de vie plus élevées.