Bien que la pauvreté soit un fléau mondial, on se tourne vers l'Afrique, notamment l'Afrique subsaharienne, quand on parle de « pauvreté ». Chacun, y compris les institutions onusiennes, a sa définition de la pauvreté. Le goût de la pauvreté diffère aussi d'une personne à l'autre. Pour le pauvre affamé malade, qui ne sait ni lire ni écrire, la pauvreté est amère et constitue un niveau de dénigrement le plus bas. Pour un industriel, elle est mielleuse et juteuse. Car elle permet à l'industriel d'éliminer les déchets. Pour les occidentaux, la pauvreté n'est-il un instrument de domination et une mesure de la légitimation de la théorie de la suprématie de la race blanche ? La pauvreté est-elle voulue et entretenue ? L'Afrique ne produit pas d'armes. D'où viennent les armes que les noirs utilisent pour s'entretuer ? Sans le pillage des ressources naturelles, sans la prolifération des armes, l'Afrique serait-elle aussi pauvre ? Est-ce la colonisation qui a jeté les bases des mouvements terroristes djihadistes ? Mais l'existence de la pauvreté en Afrique est une bombe à retardement. L'éradication de la pauvreté en Afrique est la solution royale pour la survie de l'humanité entière.