Le syndrome des ovaires polykystiques est l'endocrinopathie la plus fréquente chez l'adolescente et la femme et constitue la principale cause d'anovulation et d'infertilité. Ce syndrome associe une hyperandrogénie clinique et/ou biologique à une dysovulation et une infertilité. L'étiologie exacte des SOPK est inconnue et est vraisemblablement multifactorielle. Son diagnostic repose sur des critères diagnostiques consensuels, mais qui évolueront probablement dans un futur proche avec la montée de l'intérêt et de la faisabilité de nouveaux marqueurs comme l'AMH. Sa prise en charge dépend de la plainte de la patiente, mais ne doit jamais oublier du fait de la fréquence du surpoids et de l'insulino-résistance associée, le dépistage et la prise en charge des comorbidités métaboliques. Les différentes données de la littérature et les études réouvrent les possibilités d'utilisation d'agents insulino-sensibilisants dans la prise en charge des patientes ayant un SOPK, notamment par l'utilisation de produits naturels tels que le Myo-inositol. Il améliore le profil clinique et métabolique des femmes atteintes du SOPK avec une meilleure tolérance.