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Voici plus de cent cas entre 1399 et 1489 où le duc de Bourgogne, la duchesse, le fils parfois, ont invité aux noces de leurs serviteurs -ou des serviteurs le leurs serviteurs, grands et petits, nobles nouveaux plus que nobles anciens, pour que l'on vienne leur faire honneur et de leur apporter des cadeaux. Ce qui semble de prime abord un abus, une contrainte, un racket, se révèle être en même temps un moyen d'intégration de l'État bourguignon naissant, d'abord limité à la Flandre urbaine, puis s'étendant à l'ensemble des territoires bourguignons, de la Hollande-Zélande et la Gueldre, au…mehr

Produktbeschreibung
Voici plus de cent cas entre 1399 et 1489 où le duc de Bourgogne, la duchesse, le fils parfois, ont invité aux noces de leurs serviteurs -ou des serviteurs le leurs serviteurs, grands et petits, nobles nouveaux plus que nobles anciens, pour que l'on vienne leur faire honneur et de leur apporter des cadeaux. Ce qui semble de prime abord un abus, une contrainte, un racket, se révèle être en même temps un moyen d'intégration de l'État bourguignon naissant, d'abord limité à la Flandre urbaine, puis s'étendant à l'ensemble des territoires bourguignons, de la Hollande-Zélande et la Gueldre, au Brabant, Hainaut, Namur, à l'Artois et la Picardie (qui en partie résiste) jusqu'à la Bourgogne proprement dite. Même le duc de Clèves et la ville de Cologne sont mis à contribution, sous Charles le Téméraire, quand le phénomène atteint son apogée. Parmi les individus concernés on trouve le Grand Bâtard Antoine, Adolphe de Clèves, Guillaume de Bisches, Pierre de Hagenbach, Jean III Gros, les Clugny et le clan des chanceliers Goux et Hugonet, beaucoup de secrétaires, un queux et même quelques hérauts d'armes. La publication de ces lettres, pièces comptables, extraits de comptes et de chroniques, et quelques rares textes legislatifs, si elle illustre un phénomène jusqu'ici ignoré, est un premier pas vers une future "Prosopographia Burgundica" de tout le personnel employé par les grands ducs Valois.

Herzogliche Hochzeitseinladungen sind zwar ephemere Texte, im Falle des burgundischen Hofs ergeben sie zusammengenommen aber ein aussagekräftiges Bild: Die zunächst Ende des 14. Jahrhunderts in Flandern nachweisbare Übung, daß die eng vernetzten städtischen Oberschichten der Grafschaft sich gegenseitig auf die Hochzeiten laden, greift auf den burgundischen Staat insgesamt über, bis unter Karl dem Kühnen die Listen der Einladungen zu den Festen der Familien der höchsten Amtsträger, aber auch der herzoglichen Sekretäre und Kleinerer sich wie die Liste der Generalstände liest, von Amsterdam bis Amiens (das sich weigert), von Abbeville bis Dijon reicht (das sich ziert), ja auf Köln und Kleve ausgreift. Im zeitgenössischen Frankreich ist nichts dergleichen zu beobachten. Auffälligerweise spielt der alte Adel dieses Spiel nicht mit (obwohl auch hierfür Beispiele gegeben werden), verfügt offensichtlich über andere Weisen, das soziale Netz auszuwerfen. Herzogin Isabella von Portugal vermehrt indes auf diese Weise die Aussteuer ihrer Verwandten. Das vorliegende Buch stellt zunächst den Hergang dar, interpretiert ihn dann, und läßt eine Folge von 125 mehr oder minder umfangreicher Dossiers folgen. Am umfangreichsten und deshalb kartographiert sind diejenigen der Hochzeiten des Guillaume de Bisches 1466, des Jean III Gros 1472 und des Guillaume de Clugny 1476. Den deutschen Leser wird auch die reiche Überlieferung zur Hochzeit des Peter von Hagenbach interessieren. Die Veröffentlichung ist Teil des internationalen Projekts "Prosopographia Burgundica" .
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Autorenporträt
Werner Paravicini, né en 1942, étudie la vie de la noblesse européenne au bas moyen âge, à la cour et en voyage. S'intéressant particulièrement aux ducs de Bourgogne, il a pris soin de publier ou de faire publier l'inventaire de la correspondance du Téméraire (1995) et le premier catalogue de ses actes (d'Henri Stein, 1999), en attendant la publication des comptes de son Argentier 1468 -1470, des livres capitulaires de l'Ordre de la Toison d'Or (1430 -1477), des ordonnances et du répertoire informatique des officiers des hôtels de Philippe le Bon et de son célèbre fils. Professeur à l'Université de Kiel (Schleswig-Holstein)de 1984 à 1993 il dirige présentement l'Institut Historique Allemand de Paris.