Cette seconde collection d'essais reprend la réflexion là où la première l'a laissée. Si elle continue de parler de la traite des esclaves atlantique elle l'inscrit désormais dans le tissu culturel africain marqué au coin de l'oralité et de la temporalité cyclique. A partir de cette perspective sont reconsidérés et déconstruits tous les clichés qui ont tendance à présenter les Africains comme des victimes passives de cette activité. Mais au-delà de la question de la traite atlantique c'est toute l'historiographie africaine qui mérite un regard nouveau grâce à un retour à la source de l'histoire pour y puiser l'esprit d'empathie. C'est seulement à cette condition que l'histoire africaine pourrait encore briller de mille feux parmi les disciplines enseignées à l'université.