Dans cet essai littéraire, l'auteur butine dans le suc de la théologie biblique. Par une approche exégétique simple, il interroge la Parole de Dieu en interaction avec les paroles et actions des hommes. Il veut aussi partager une conviction : la loi est un échec de l'Amour et la sanction en est le double échec. Si chacun dit : Dieu est Amour, et au nom de cet amour " Je ne tuerai pas Abel ", ce sera le début d'une nouvelle aventure humaine qui commencera par l'école d'apprentissage des vertus grâce auxquelles on se regardera sans se toiser, on se tutoiera sans se talocher, on se disputera sans se haïr, on se côtoiera sans s'envier... On ne se tuera plus ni au nom de Dieu, ni pour le temple, ni pour la terre, ni pour le trône. Ceci ressort de manière transversale dans les différents récits que l'auteur nous conte ici. Une invitation à une nouvelle éthique faite non seulement de tendresse, de mansuétude, de sollicitude, d'harmonie, de gratitude, de fête et de joie mais aussi de douleur, d'angoisse, d'affliction, d'épreuve, de chagrin et de deuil à partager en toute fraternité et courtoisie. Un proverbe babemba dit en effet : "Celui qui ne remercie pas est un enfant de sorcier".