J.H.F. Lamartelière est un de ces auteurs "mineurs" sans lesquels les révolutions littéraires n'auraient pu se faire. De par ses origines alsaciennes, de par ses études, il se situe à la croisée des influences entre la France et l'Allemagne, à une époque où s'ébauche une Europe moderne, de plus en plus marquée par les relations entre ces deux pays.
Dans cet ouvrage, il s'agissait donc - sans taire ses qualités intrinsèques - d'étudier son rôle dans l'élaboration d'une référence schillérienne en France, et, en particulier de s'interroger sur les fortunes diverses connues par ses adaptations et traductions de Schiller, par ses projets de vulgarisation du théâtre allemand et de régénération de la muse française.
Autant que possible, il fallait tenter d'en mesurer les conséquences puisque l'oeuvre de Lamartelière se constitue au point de cristallisation d'une réflexion déjà ancienne sur le théâtre, les genres et la mise en scène dont le dernier avatar sera le mélodrame, au moment même où les structures sociales et politiques se transforment.
Dans cet ouvrage, il s'agissait donc - sans taire ses qualités intrinsèques - d'étudier son rôle dans l'élaboration d'une référence schillérienne en France, et, en particulier de s'interroger sur les fortunes diverses connues par ses adaptations et traductions de Schiller, par ses projets de vulgarisation du théâtre allemand et de régénération de la muse française.
Autant que possible, il fallait tenter d'en mesurer les conséquences puisque l'oeuvre de Lamartelière se constitue au point de cristallisation d'une réflexion déjà ancienne sur le théâtre, les genres et la mise en scène dont le dernier avatar sera le mélodrame, au moment même où les structures sociales et politiques se transforment.