Bien que citoyens et jouissant de tous leurs droits civiques et politiques, le Suprême Législateur interdit aux clercs de faire de la politique en première personne ou de diriger des associations syndicales, si ce n'est dans certaines situations bien déterminées (can. 287 par 2). Cette interdiction plus que millénaire, ne peut s'expliquer qu'au regard de l'état et de la mission des clercs. En raison de leur ministère sacerdotal, l'état de vie des clercs doit être un signe d'unité et non de division, de rencontre et non de séparation, de dialogue et non de confrontation et de violence. Il est donc logique que la participation active aux partis politiques ou à la direction syndicale ne soit pas adaptée au principe d'unité auquel leur ministère les appelle.