Si les tatouages, les piercings et les autres pratiques associées touchent une part toujours plus importante de la population suisse, leur étude juridique demeure au stade embryonnaire. Fort de ce constat, cette thèse se concentre sur la manière dont le droit public suisse établit un équilibre entre liberté de transformer ou de se faire transformer au moyen de telles pratiques, et restrictions étatiques protectrices de l’individu. En premier lieu, cette thèse expose le cadre juridique de droit public applicable à l’exercice de ces pratiques de modification du corps. En second lieu, elle offre une analyse critique de ce cadre juridique pour en exposer les forces et les faiblesses et tenter de fournir des idées de solution et des pistes de réflexion.