Le 4 août 1914, l'armée allemande envahit la Belgique, État neutre aux traditions peu martiales, qui se trouve propulsé au coeur même de l'immense conflit qui va marquer tout le XX e siècle - y compris le sien, et notoirement...
La société belge en guerre forme le sujet de cet ouvrage qui constitue le premier essai de synthèse de l'histoire belge entre 1914 et 1918 depuis l'étude d'Henri Pirenne ( La Belgique et la Guerre mondiale , 1928). Le " Moment 1914 ", c'est le refus de l'ultimatum de Berlin, l'invasion, l'exaltation de la Belgique héroïque , puis, à l'occasion des massacres des civils, de la Belgique martyre . Ensuite, la guerre s'installe dans la durée : cinquante mois d'occupation, de silence, d'amertume et de misères multiples. Temps de solidarité mais aussi de méfiance, de résistances mais aussi de défaillances, de célébration de la patrie mais également, pour certains, de refus de l'" idée-Belgique ". Tout comme le front militaire, le front de l'intérieur va pourtant tenir.
Les années maigres de l'après-guerre révéleront toutefois, très vite, la mémoire de guerre comme source de divisions. La Grande Guerre fut cependant une expérience commune. Elle ne peut se penser que dans le contexte global de la société belge.
Un livre qui bouscule bien des clichés ou des positions partisanes. Un livre qui permet d'entrer réellement dans les strates les plus profondes de la société belge au XX e siècle.
La société belge en guerre forme le sujet de cet ouvrage qui constitue le premier essai de synthèse de l'histoire belge entre 1914 et 1918 depuis l'étude d'Henri Pirenne ( La Belgique et la Guerre mondiale , 1928). Le " Moment 1914 ", c'est le refus de l'ultimatum de Berlin, l'invasion, l'exaltation de la Belgique héroïque , puis, à l'occasion des massacres des civils, de la Belgique martyre . Ensuite, la guerre s'installe dans la durée : cinquante mois d'occupation, de silence, d'amertume et de misères multiples. Temps de solidarité mais aussi de méfiance, de résistances mais aussi de défaillances, de célébration de la patrie mais également, pour certains, de refus de l'" idée-Belgique ". Tout comme le front militaire, le front de l'intérieur va pourtant tenir.
Les années maigres de l'après-guerre révéleront toutefois, très vite, la mémoire de guerre comme source de divisions. La Grande Guerre fut cependant une expérience commune. Elle ne peut se penser que dans le contexte global de la société belge.
Un livre qui bouscule bien des clichés ou des positions partisanes. Un livre qui permet d'entrer réellement dans les strates les plus profondes de la société belge au XX e siècle.
«The book actually made its first appearance as long ago as 1997, in Dutch ('De Groote Oorlog'), to much acclaim, and rightly so. At last, the book has been made available to a larger audience through its translation into French. De Schaepdrijver's strength lies in her lively way of writing, using well-chosen details, her mastering of all aspects of life under the occupation and the way she deals with the various myths that arose out of the events of the time.» (Wim Klinkert, The Journal of Military History)"The book actually made its first appearance as long ago as 1997, in Dutch ('De Groote Oorlog'), to much acclaim, and rightly so. At last, the book has been made available to a larger audience through its translation into French. De Schaepdrijver's strength lies in her lively way of writing, using well-chosen details, her mastering of all aspects of life under the occupation and the way she deals with the various myths that arose out of the events of the time." (Wim Klinkert, The Journal of Military History)