Ce travail vise à rendre compte des relations créées entre les événements naturels de forte intensité et dont les conséquences destructrices les ont fait nommées catastrophes naturelles, en partant du fameux tremblement de terre de Lisbonne, en 1755 jusqu'au milieu du XIXe siècle, avec l'avènement des nouvelles techniques et sciences, ce qui a engendré un nouveau rapport entre l'homme et la Nature. Ce changement de la représentation de la catastrophe en littérature, mais aussi dans la peinture s'appuie sur des mutations culturelles dans le plan religieux, scientifique et esthétique, dont les traces évidentes nous avons essayé d'expliciter dans cet ouvrage. L'enjeu de l'étude est d'analyser les métamorphoses du discours écrit et visuel de la période mentionnée, et d'attirer l'attention sur le passage entre l'horreur suscitée par un événement catastrophique et la dimension sensorielle et la fascination provoquée par le spectacle des phénomènes naturels. Toutefois, nous avons recherché le symbolisme des motifs attachés aux grands mythes de l'humanité, qui se transforme dans un nouveau concept, un objet d'analyse, de réflexion et de contemplation, qui nous incite à voir différemment.