Nous sommes dans les années quatre-vingt-dix, une période charnière pour la plupart des gouvernements Africains, le vent de la démocratie souffle dans ce continent dont les dirigeants sont plutôt des adeptes du parti unique. C'est aussi la décennie pendant laquelle la majorité des gouvernements Africains s'engagent sur la voie de la libéralisation de leur économie, avec pour objectif d'endiguer le retard patent avéré par rapport aux pays occidentaux, dans le domaine des technologies. Les entreprises étatiques et privées de ces pays sont en restructuration, à la suite des crises économiques successives, aggravées par les dévaluations des devises de la majorité des pays d'Afrique subsaharienne. On assiste à une recrudescence de reprises d'entreprises ou leur rachat pure et simple par les multinationales étrangères. Ce fut le cas d'une multinationale étrangère qui s'installa dans un pays de la sous-région d'Afrique centrale, avec pour ambition de redorer le blason de la plus grande banque du pays qui avait fait faillite. Ira-t-elle au bout de son ambition ? Mais en fait, qui est cette CHARMANTE CAISSIERE ?