L'objectif de cette recherche est d'évaluer la communication environnementale des entreprises du Maghreb (CEE)et de déterminer les facteurs susceptibles de la favoriser ou de la contraindre. En se basant sur la théorie des parties prenantes, nous empruntons le modèle conceptuel d'Ullmann (1985) pour tester l'effet du pouvoir des parties prenantes, de la culture d'entreprise, de la situation économique et financière de l'organisation sur l'étendue de la CEE. L'échantillon de l'étude est composé d'entreprises tunisiennes et marocaines cotées respectivement sur les bourses de Tunis et de Casablanca. Les résultats montrent que la CEE est principalement orientée vers les actionnaires et le marché financier. En outre, l'influence de la culture d'entreprise, de la situation économique et financière de l'entreprise, du secteur d'activité, de la taille ainsi que du pays d'origine est confirmée. Par ailleurs, Les résultats révèlent que le niveau d'internationalisation de l'activité, l'appartenance à une multinationale réputée par son engagement pour un développement durable, la taille de l'auditeur ainsi que la composition du Conseil d'Administration expliquent l'étendue de la CEE au Maghreb