La communication intraspécifique chez les viverridés
Analyse comparée de la genette commune, la civette d'Afrique, le suricate et la mangouste naine d'Afrique
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Les différentes modalités sensorielles (chimique, acoustique, visuelle ou tactile) utilisées dans la communication intraspécifique chez les viverridés mettent en évidence une variabilité interspécifique considérable. Elle dépend dans une large mesure du mode de vie même de ces espèces, variant d'individus relativement solitaires à des groupes d'individus fonctionnant coopérativement. La communication est ici analysée et comparée au sein des espèces de viverridés les plus connues, à savoir essentiellement la genette commune (Genetta genetta), la civette d'Afrique (Civettictis...
Les différentes modalités sensorielles (chimique, acoustique, visuelle ou tactile) utilisées dans la communication intraspécifique chez les viverridés mettent en évidence une variabilité interspécifique considérable. Elle dépend dans une large mesure du mode de vie même de ces espèces, variant d'individus relativement solitaires à des groupes d'individus fonctionnant coopérativement. La communication est ici analysée et comparée au sein des espèces de viverridés les plus connues, à savoir essentiellement la genette commune (Genetta genetta), la civette d'Afrique (Civettictis civetta), le suricate (Suricata suricatta) et la mangouste naine d'Afrique (Helogale parvula). En considérant les diverses recherches effectuées dans ce domaine, nous avons pu mettre en évidence certaines différences et similitudes dans la communication des viverridés, étudiée au niveau de trois situations vitales requérant la communication intraspécifique: l'interattraction entre partenaires sexuels dans le cas de la reproduction, le contact entre les parents et leur progéniture, et enfin la protection du groupe contre les dangers éventuels.
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