Dans le milieu universitaire, un savoir n'est valide, fondamentalement, que par les savoirs antérieurs sur lesquels il se bas. Suivant ce principe, il faudrait que cette somme d'informations soit préalablement disponible et accessible pour être source de production de connaissances nouvelles ; et dans notre cas il faudrait qu'elle le soit pour être valorisé.Ce que l'on constate nonobstant dans les productions universitaires (thèses, mémoires, articles, dossiers...) est la rareté (si ce n'est l'absence) des productions de chercheurs sénégalais dans les bibliographies, ce qui impacte grandement la notoriété et la visibilité. Même en ligne il faut le reconnaître, le savoir scientifique de l'Afrique de l'Ouest en général et du Sénégal en particulier (mieux que beaucoup d'autres pays cependant) est sous représenté. Notre travail traite précisément de la difficulté d'accès à la production scientifique des universités privées sénégalaises, de la visibilité de celle-ci, et d'un manque de valorisation de cette dernière.