Cet ouvrage, issu d'un travail de recherche en linguistique contrastive sur la construction du temps et de la durée en anglais et en français, a pour objectif d'alimenter une réflexion didactique. L'auteur concentre son étude sur trois marqueurs: le for temporel, en anglais et depuis/pendant , en français.
Le point de départ de l'ouvrage est la constatation de la difficulté qu'ont les apprenants francophones à manipuler les marqueurs de temps et de durée en anglais. La majeure partie de ce livre est donc consacrée à la mise en évidence des différences fondamentales entre les deux langues dans la construction linguistique de la durée. Dans un deuxième temps, après l'analyse de productions erronées issues de corpus d'apprenants, il propose des solutions de remédiation, et montre ainsi que deux champs disciplinaires - la linguistique et la didactique - peuvent se nourrir et s'enrichir mutuellement. Cette recherche s'inscrit fermement dans un cadre théorique énonciativiste avec le projet de retrouver dans les marqueurs sélectionnés la trace d'opérations, de conceptualisations et de représentations mentales. Toutefois, elle marque sa différence en introduisant un niveau d'analyse supplémentaire, celui du " patron ", représentation abstraite, conceptuelle, de la durée afin de rendre compte au mieux des variations interlangues.
Ces travaux poursuivent ceux de " l'École Charles V " qui proposaient une conception stimulante des rapports dynamiques entre enseignement et recherche fondamentale en linguistique.
Le point de départ de l'ouvrage est la constatation de la difficulté qu'ont les apprenants francophones à manipuler les marqueurs de temps et de durée en anglais. La majeure partie de ce livre est donc consacrée à la mise en évidence des différences fondamentales entre les deux langues dans la construction linguistique de la durée. Dans un deuxième temps, après l'analyse de productions erronées issues de corpus d'apprenants, il propose des solutions de remédiation, et montre ainsi que deux champs disciplinaires - la linguistique et la didactique - peuvent se nourrir et s'enrichir mutuellement. Cette recherche s'inscrit fermement dans un cadre théorique énonciativiste avec le projet de retrouver dans les marqueurs sélectionnés la trace d'opérations, de conceptualisations et de représentations mentales. Toutefois, elle marque sa différence en introduisant un niveau d'analyse supplémentaire, celui du " patron ", représentation abstraite, conceptuelle, de la durée afin de rendre compte au mieux des variations interlangues.
Ces travaux poursuivent ceux de " l'École Charles V " qui proposaient une conception stimulante des rapports dynamiques entre enseignement et recherche fondamentale en linguistique.