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La privatisation des fonctions étatiques s est étendue, depuis une quinzaine d années, à un domaine que Max Weber jugeait intrinsèque à l État moderne : l exercice de la violence légitime. En effet, des gouvernements délèguent désormais à des firmes privées l accomplissement de missions qui relevaient traditionnellement du secteur militaire. Ce retour du privé dans les conflits incite inévitablement au rapprochement entre la privatisation militaire et le mercenariat. Nous nous proposons d examiner dans cet ouvrage la pertinence d un tel rapprochement sous les angles juridique, politique et…mehr

Produktbeschreibung
La privatisation des fonctions étatiques s est étendue, depuis une quinzaine d années, à un domaine que Max Weber jugeait intrinsèque à l État moderne : l exercice de la violence légitime. En effet, des gouvernements délèguent désormais à des firmes privées l accomplissement de missions qui relevaient traditionnellement du secteur militaire. Ce retour du privé dans les conflits incite inévitablement au rapprochement entre la privatisation militaire et le mercenariat. Nous nous proposons d examiner dans cet ouvrage la pertinence d un tel rapprochement sous les angles juridique, politique et socio-historique. L analyse qualitative réalisée suggère que la contractualisation de firmes privées dans les conflits inter-étatiques constitue davantage une configuration nouvelle et inachevée de l exercice de la violence légitime qu un regain du mercenariat.
Autorenporträt
Né en République démocratique du Congo, Thomas Druetz s¿intéresse principalement aux effets des politiques de l¿Occident dans les pays non industrialisés. Diplômé en sciences politiques, en études internationales et en santé communautaire, il poursuit actuellement des études doctorales à Montréal.