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Alors qu'elle représente une véritable constitution des mers et océans, régissant l'utilisation des espaces liquides, les Etats-Unis, puissance maritime incontestable, demeurent, à ce jour, l'une des rares puissances à ne pas avoir ratifié la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer. Si ce paradoxe trouvait, à l'origine, son fondement dans leur réticence à reconnaître certaines dispositions du régime juridique des espaces maritimes, il apparaît aujourd'hui plus que surprenant, notamment au vu des modifications substantielles apportées au dit régime juridique depuis 1994 et ce, à la…mehr

Produktbeschreibung
Alors qu'elle représente une véritable constitution des mers et océans, régissant l'utilisation des espaces liquides, les Etats-Unis, puissance maritime incontestable, demeurent, à ce jour, l'une des rares puissances à ne pas avoir ratifié la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer. Si ce paradoxe trouvait, à l'origine, son fondement dans leur réticence à reconnaître certaines dispositions du régime juridique des espaces maritimes, il apparaît aujourd'hui plus que surprenant, notamment au vu des modifications substantielles apportées au dit régime juridique depuis 1994 et ce, à la demande de la puissance américaine. Quelles sont alors les raisons susceptibles d' expliquer l'impasse actuelle dans laquelle se trouve la ratification américaine? Si l'étude des obstacles à cette ratification permet d'établir que certaines dispositions du Traité international restent problématiques pour les Etats-Unis, elle démontre que ce refus est avant tout idéologique et s'inscrit dans la continuité d'une longue tradition politique américaine caractérisée par un intérêt peu développé pour le droit international et une méfiance à l'égard du multilatéralisme et du système onusien.
Autorenporträt
Ludwig Boucher, élève à l'Institut des études judiciaires del'Université Panthéon-Assas de Paris II; doctorant en droitinternational public. Actuellement assistant de Justice auParquet de Paris,à la section de la délinquance astucieuse et dela cybercriminalité.