Le 1er Août 2010, la convention d'Oslo entrait en vigueur, deux ans seulement après qu'elle ait été ouverte à signature à Dublin. Cette étape du processus d'Oslo intervenait après des négociations menées en un temps record, du fait de la gravité des problèmes découlant de l'utilisation des armes à sous-munitions.En effet, elles présentent deux risques majeurs pour les civils:le risque de dommages collatéraux et celui des restes explosifs de guerre. La communauté internationale a, dans le cadre de la Convention sur Certaines Armes Classiques, essayé en vain d'y apporter une réponse. Suite à cet échec, une poignée d'États,associés à la cluster munition coalition, a initié une négociation parallèle qui a abouti à la convention d'Oslo. Celle-ci pourra t-elle donc efficacement adresser le problème de ces armes? Si le contenu audacieux de la convention témoigne de la détermination des États à lutter définitivement contre ces armes, cette volonté devra néanmoins faire face à des acteurs et facteurs dont l'existence atténuerait l'application sereine de la convention. Cet ouvrage s'adresse à toute personne s'intéressant au Droit Humanitaire ou plus globalement au Droit International.